Prise de vue photographique

La prise de vue photographique est la première étape de la pratique photographique. Elle débute par un certain nombre de choix sur lesquels le photographe ne peut plus revenir une fois qu'il a appuyé sur le déclencheur.



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La prise de vue photographique est la première étape de la pratique photographique. Elle débute par un certain nombre de choix sur lesquels le photographe ne peut plus revenir une fois qu'il a appuyé sur le déclencheur.

Choix du sujet

Tout peut être sujet de photo. On peut donner un petit aperçu des principaux thèmes :

L'humain

Ce sujet regroupe l'ensemble des images où l'élément humain prédomine. On trouve sous cette définition : la photo de famille, le portrait, le charme, le nu, la mode, le sport...

Le reportage entre aussi en partie dans cette catégorie.

La nature morte

Comme en peinture tout ce qui a trait aux choses et objets.

Le paysage

Le paysage regroupe autant les paysages naturels que les paysages urbains. Dans ce dernier cas, l'aspect graphique de l'image est fréquemment particulièrement présent.

La nature

La photo de nature présente des images d'où toute influence humaine est exclue. Les adeptes de ce genre de photo ont une vraie déontologie et un respect de la nature : lors de concours, certaines prises de vue sont exclues car risquant de mettre en péril le sujet (ex.  : un faon dans sa cachette ou des oisillons au nid).

Choix du matériel photographique

Icône de détail Article détaillé : Matériel photographique.

Chaque type d'appareil correspond à un besoin ou une sensibilité d'un photographe.

Grand format

Les grands formats se distinguent par la taille des images de 4 × 5 pouces jusqu'à 30 × 40 cm. Ils sont conçus pour l'obtention de photos particulièrement travaillées. Les appareils disposent de l'ensemble des réglages envisageables (bascule avant ou arrière, décentrement, objectifs interchangeables). Ils acceptent quelquefois les dos interchangeables des moyens formats. Ils se présentent sous la forme d'un rail qui supporte deux platines reliées par un soufflet souple. Une de ces platines supporte l'objectif et l'autre le système de visée qui est remplacé au moment de la prise de vue par le «plan film».

Ces appareils sortent rarement des studio de prise de vue et sont conçus pour un usage principalement professionnel.

Moyen format

Dans cette gamme, la taille des images obtenue est de 6 × 9 cm jusqu'à 6 × 4, 5 cm (formats les plus communs : 6 × 7, 6 × 6, 4, 5 × 6 cm). Ils sont conçus pour des photos plus spontanées mais de particulièrement grande qualité supportant de forts agrandissements.

Ils disposent de nombreux réglages et fréquemment des mêmes automatismes que les reflex 24 × 36 (voir ci-dessous). Les plus particulièrement élaborés disposent aussi de dos magasin interchangeables (avantage indéniable en argentique) qui permettent fréquemment de transformer un appareil argentique en numérique.

Ces appareils destinés généralement au professionnel ou à l'amateur expert, sortent quelquefois du studio pour aller sur le terrain et même faire du reportage.

Le 24 × 36

La taille des images est de 24 × 36 mm sur film cinéma 35 mm. C'est le format de la photo spontanée et tout-terrain.

Les compacts

Ce sont des appareils de particulièrement grande diffusion. Fréquemment équipés d'un zoom 3× mais pouvant aller jusqu'à un zoom 12× (mi-2007), d'un flash intégré, d'une mise au point et d'une exposition automatique, ils ne se distinguent fréquemment que par leur marketing et leurs dates. On gagne à peu près 1 méga-pixel par an et d'autres nombreux détails.

Qu'ils soient argentiques ou numériques, on retrouve dans cette catégorie les mêmes caractéristiques – y compris les défauts (durée de mise en route, latence au déclenchement), malgré un développement constant on reste loin du reflex.

Ils sont en particulier conçus pour une utilisation familiale sans soucis.

Les télémétriques

Icône de détail Article détaillé : Mise au point télémétrique.

Longtemps limitée aux Leica M, l'offre s'est élargie ces dernières années. Certains modèles bénéficient d'automatismes.

Ils disposent d'objectifs interchangeables (généralement de 20 mm à 135 mm), les plus appréciés étant les grands-angulaires, le 50 mm et des courts téléobjectifs comme le 90 mm.

C'est le type même d'appareil destiné au reportage et fréquemment le choix préféré de nombreux photographes connus (Henri Cartier-Bresson, Sebastião Salgado, etc. ).

Ils sont presque tous argentiques. À l'heure actuelle, seuls Epson et Leica offrent une version numérique (Epson R-D1, Leica M8).

Les reflex

Icône de détail Article détaillé : Reflex.

Le boîtier reflex 24 × 36, argentique ou numérique, est le plus commun tant parmi les amateurs stricts que les professionnels. Grâce à la visée, la mesure de lumière et la mise au point à travers l'objectif, il offre un confort d'utilisation inégalé dans l'ensemble des situations.

Sa popularité a permis de disposer d'une gamme d'objectifs de bonne qualité et particulièrement variée, du fish-eye au super téléobjectif de 2 000 mm, sans équivalence dans les autres formats.

La plupart des boîtiers numériques acceptent aussi les objectifs de la marque conçus au temps de l'argentique. Dans les faits, la grande diversité des capteurs nécessite de tester, pour chaque boîtier, les objectifs qui donneront de bons résultats. En général, plus la définition du capteur est grande, plus les objectifs devront être d'excellente qualité.

Les boîtiers numériques d'entrée et de milieu de gamme disposent pour la majorité de capteurs plus petits, de format APS-C. Pour un angle de champ équivalent, la longueur focale est multipliée par à peu près 1, 5 comparé au format 24 x 36. Ainsi, un 50 mm devient un 75 mm. Cela est pénalisant pour les grands-angles mais spécifiquement intéressant pour les téléobjectifs. En contrepartie, un tel capteur présente une plus forte densité de pixels par unité de surface, ce qui se traduit par une plus forte sensibilité au bruit (grain plus marqué), et une plus grande exigence comparé à la qualité de l'objectif.

Les bridges

Ces appareils sont le croisement d'un reflex et d'un compact.
Doté d'un objectif zoom de bonne qualité fixe et d'une visée reflex, ils bénéficient des automatismes (fréquemment débrayables) des compacts. Ce type d'appareil n'a eu qu'un succès moyen en argentique mais s'est répandu beaucoup avec le numérique en étant fréquemment associé avec des zooms d'ampleur énorme (x12) et des dispositifs de stabilisation d'image. La visée aussi a été simplifiée en remplaçant le pentaprisme par un viseur électronique.
Comme les compacts, ils sont conçus pour un usage principalement amateur.

Les panoramiques

Ce type d'appareil permet d'obtenir des images de type panoramique (la largeur est particulièrement importante comparé à la hauteur en couvrant un angle important). Ce sont seulement des appareils argentiques. Les appareils numériques nécessiteront un logiciel pour reconstituer un panorama à partir de plusieurs prises de vue. Pour la petite histoire, les APS pouvaient faire des photos «panoramiques» : deux volets cachaient les tiers supérieur et inférieur de l'image.

Les objectifs fixes

L'objectif couvre un grand format et on prend une petite bande dans le milieu (Hasselblad, Fuji). Les objectifs sont fréquemment interchangeables.

Les objectifs mobiles

Ici c'est l'objectif qui tourne et expose une fine bande verticale du film à la fois. Le sujet doit être assez statique pour éviter les déformations. La zone d'appui du film est incurvée pour que l'objectif garde une distance fixe comparé au film.

Autres formats

Icône de détail Article détaillé : Format de pellicule photographique.

Fréquemment par le passé, des groupes de fabricants ont voulu, pour des raisons diverses, remplacer le 24 × 36 mm par un autre format.

On peut citer :

Tous se sont révélés des échecs commerciaux quelquefois particulièrement coûteux.

Paramètres d'exposition

Icône de détail Article détaillé : Paramètres d'exposition.

La prise d'une photographie demande à doser la lumière que doit recevoir la pellicule pour être correctement exposée (ni trop sombre, ni trop claire). Trois paramètres sont essentiels pour doser la lumière reçue par la pellicule : la sensibilité du film, l'ouverture, le temps de pose.

Occasionnellemen où la lumière éclairant la scène n'est pas suffisante, il peut devenir indispensable d'ajouter une source lumineuse telle que flash, ampoule tungstène, halogène, etc.

Sensibilité de la pellicule ou du capteur numérique

Icône de détail Article détaillé : Sensibilité ISO.

La sensibilité d'un film est quantifiée par l'ISO : ISO 100, ISO 200, ISO 400, etc.
Un film ISO 200 est deux fois plus sensible à la lumière qu'un film ISO 100, il permettra par conséquent de prendre plus aisément des scènes d'intérieur, ou des scènes d'extérieur par un temps pluvieux ou maussade.

Cependant un film particulièrement sensible (ISO 400) par exemple produit des images contenant plus de grain et par conséquent une perte de finesse dans les détails. Le standard est le film ISO 100 qui convient pour les scènes d'extérieur correctement ensoleillées.

Temps de pose (aussi nommé Vitesse d'obturation)

Icône de détail Article détaillé : temps de pose.

Il représente le temps pendant lequel l'obturateur de l'appareil reste «ouvert», soit le temps pendant lequel le film reçoit la lumière émise par la scène photographiée. Plus cette durée est longue, plus la pellicule reçoit de lumière.

Cette durée est comptée en secondes et fractions de secondes. Les temps de pose les plus courants sont 1/30 s, 1/60 s, 1/125 s, 1/250 s, 1/500 s.

Si le temps de pose est d'1/60 s, cela veut dire que l'obturateur restera ouvert pendant une durée d'un soixantième de seconde. Le choix d'un temps de pose de 1/500 s laissera entrer nettement moins de lumière puisque l'appareil restera ouvert uniquement 1/500 de seconde.
A titre d'exemple, si le temps de pose passe de 1/60 à 1/125, la lumière reçue par le film est diminuée de moitié.
Les vitesses élevées (1/250, 1/500, 1/1000) sont nommées vitesses rapides, les vitesses plus basses (1 s, 1/15, 1/30) sont nommées vitesses lentes.

Ouverture relative du diaphragme

Icône de détail Article détaillé : Ouverture (photographie) .

Le diaphragme est avant tout un dispositif de contrôle du flux de lumière entrant dans la «chambre» de l'appareil. Ce dispositif a pour conséquence d'être la cause de la modification de la profondeur de champ : en le fermant, on agrandit la zone de netteté en même temps qu'on diminue le flux lumineux qui entre dans le boîtier. L'iris de l'œil et le diaphragme de l'appareil photographique peuvent tous deux s'ouvrir ou se fermer, laissant par conséquent entrer plus ou moins de lumière, mais on ne peut pas les comparer sans précaution car leurs fonctions sont principalement différentes. Ces aspects des choses sont traités dans l'article détaillé sur la profondeur de champ.

Pourquoi «Ouverture relative» ?

Parce que - contrôlé par le diaphragme - le flux de lumière entrant dans la «chambre» de l'appareil est «projeté» sur la surface sensible (film, capteur... ) positionnée à une distance fonction de la distance focale de l'objectif. Une image intuitive résume cela : le mur de fond (surface sensible) d'une pièce (chambre de l'appareil) éclairée par une fenêtre (diaphragme) qui lui fait face, reçoit d'autant moins de lumière que la pièce est profonde (distance focale)  ! Exemple : pour un objectif dont la distance focale (f) est de 80 mm et un diaphragme dont l'ouverture a un diamètre (D) de 10 mm, le rapport f :D est de 8 : son ouverture relative (= «assez à la focale» !) est par conséquent f :8 ou f/8. Cela revient à dire que l'ouverture relative exprime combien de fois le diamètre du diaphragme est contenu dans la distance focale !

Les Ouvertures relatives normalisées : origine :

Pour calculer l'ouverture relative intermédiaire entre deux ouvertures telles que f :1 et f :2, on serait tenté de prendre la valeur moyenne : 1, 5 ! Or il faut appliquer le facteur 1, 414 - soit racine carrée de 2, qu'on approxime en 1, 4 - en raison du fait que la surface de l'ouverture du diaphragme fluctue comme le carré du rayon de ce dernier !

La suite simple des ouvertures relatives...

f:1.........f:2........f:4.........f:8........f:16..........f:32.........f:64, etc...

... est par conséquent complétée par celle des ouvertures relatives intermédiaires suivante...

.....f:1,4.......f:2,8......f:5,6.......f:11.........f:22..........f:44......etc... 

Sur les appareils et posemètres de grande précision, ce sont deux valeurs intermédiaires qui sont calculées, faisant intervenir le facteur racine cubique de 2.

Pour les objectifs, ce degré d'ouverture a été quantifié. Ce sont les valeurs f/2, f/2, 8, f/4, f/5, 6, f/8, f/11, f/16... indiquées généralement sur la bague d'objectif.
Un petit nombre (f/2 par exemple) correspond à une grande ouverture ; laissant passer énormément de lumière. La plupart (f/16) correspond à une toute petite ouverture et par conséquent le passage de particulièrement peu de lumière.
Lorsque on passe d'une valeur de diaphragme à la suivante, dans le sens croissant, on diminue par deux la quantité de lumière reçue par le film.
Exemple :
En passant de f/8 à f/11, sans changer les autres paramètres (temps de pose, sensibilité), le film (ou capteur numérique) reçoit deux fois moins de lumière. Inversement, en passant de f/8 à f/5, 6, le film (ou capteur numérique) recevra deux fois plus de lumière.

Équivalence des couples ouvertures-temps de pose

Pour la même scène photographiée, et la même sensibilité, plusieurs combinaisons ouverture-temps de pose sont envisageables pour obtenir une exposition semblable (correcte ou non !).
Soit on laisse entrer la lumière longtemps (1/30 s par exemple) mais avec une faible ouverture (f/16 par exemple), soit on laisse entrer la lumière particulièrement peu de temps (1/500 s) mais avec une grande ouverture (f/4). L'ensemble des combinaisons suivantes permettent d'obtenir précisément la même quantité de lumière : 1/15 s à f/22 ; 1/30 s à f/16 ; 1/60 s à f/11 ; 1/125 s à f/8 ; 1/250 s à f/5, 6 ; 1/500 s à f/4.
Cependant ces réglages entraînent des résultats différents quant aux images obtenues (cf. paragraphe suivant).

Cette «règle d'équivalence» est connue sous le nom de «Loi de Réciprocité» : elle a été établie, vers 1865 (?), par Bunsen et Roscœ (Robert Wilhelm Bunsen : 1812-1894 (?) et Sir Henry Enfield Roscœ : 1833-1915), mais elle ne se vérifie que pour des durées d'expositions limitées (typiquement : quelques secondes à quelques millièmes de seconde, approximativement), à cause de l'Effet Schwartzschild.

L'«effet Schwartzschild», du nom de son découvreur, Karl Schwarzschild (1873-1916), ne se manifeste, en fait, que pour les durées d'expositions extrêmes - particulièrement longues ou particulièrement courtes - appliquées aux émulsions photographiques. C'est pourquoi les fabricants de ces émulsions précisent le domaine temporel utilisable et , peut-être, les corrections de durées d'exposition nécessaires, au moyen de tables ou formules. Ces corrections consistent toujours en une augmentation de la durée théorique, augmentation qui, elle-même, entraîne une autre correction, etc... ce qui se traduit par une correction globale surpropotionnelle : c'est pourquoi les fonctions qui les représentent sont de forme générale plus ou moins exponentielle.

L'arroseur arrosé...  :

L'effet Schwartzschild peut être représenté - particulièrement grossièrement ! - par l'ressemblance hydraulique des «justes débits» pour l'arrosage d'un gazon : l'évaporation immédiate et directe d'une imperceptible brumisation annihile partiellement l'arrosage et , à particulièrement fort débit, c'est l'eau perdue en ruissellements inutiles qui le ruine !

Conséquences des paramètres d'exposition choisis

Une «vitesse lente» (ou temps de pose long) entraîne un risque de flou dû au mouvement soit de l'appareil photo, soit du sujet s'il est mobile, au cours de la pose. Dans les vitesses toujours plus lentes, la "pose B" expose la photo pendant un temps choisi par le photographe, qui peut atteindre plusieurs minutes ou alors plusieurs heures. Le temps de de pose est alors commandé par un minuteur ou en laissant le déclencheur pressé au cours de la durée d'exposition voulue. Les applications sont nombreuses, pour la photo d'astronomie ou le light painting.

Le choix de l'ouverture a une influence directe sur la profondeur de champ de l'image (la zone nette de l'image, en profondeur). Une grande ouverture (soit un petit chiffre de diaphragme f/2, f/2, 8, f/4, f/5, 6) va avoir pour conséquence une petite profondeur de champ. L'objet et le plan sur lequel la mise au point est faite seront nets, mais les autres plans de l'image seront flous. Une petite ouverture (f/16, f/22) va entraîner au contraire une très grande profondeur de champ et permettra d'obtenir une netteté sur plusieurs plans de l'image.

Voir aussi

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