Format de projection

Le format de projection cinématographique définit le rapport entre la largeur et la hauteur de l'image projetée.



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Le format de projection cinématographique définit le rapport entre la largeur et la hauteur de l'image projetée.

La projection en salle sert à restituer plusieurs formats d'image, nous ne nous intéresserons par conséquent ici qu'aux formats de pellicule 35 mm et 70 mm.

Les formats sont désignés par des rapports. A titre d'exemple, «1, 85 :1» veut dire que pour une hauteur de 1, la largeur sera identique à 1, 85 ; certains notent «1, 85» ou «1 :1, 85», d'autres notent «1 :85».

Les origines des divers formats

Depuis les origines du cinéma, de nombreux formats se sont succédé ou ont cœxisté. Ceux-ci dépendent à la fois du format de la pellicule employée lors de la prise de vues et du format de projection lui-même. Le second n'est pas forcément identique au premier. Ces formats correspondent à différentes périodes, différentes contraintes techniques ou volontés artistiques.

Les premiers films

Au commencement fut la pellicule de 1 38 pouce de largeur, le film 35 mm, invention de William K. L. Dickson. Dans la famille Lumière on a l'idée de le faire défiler verticalement dans un appareil, d´abord appelé Domitor, chaque image étant impressionnée au pas de 20 millimètres. Le cinéma est alors muet, et utilise tout l'espace disponible : 18 mm (la hauteur de quatre perforations dicksoniennes)  × 24 mm (la largeur disponible entre les deux rangées de la perforation), soit un format 4 sur 3, rapport courant dans les supports photographiques français de l'époque, et qui s'imposera ensuite en télévision.

Quand le cinéma devient parlant, on tire le son (codage analogique optique) sur la pellicule positive, entre l'image et les perforations de gauche (vues en projection). Cela a deux effets : il faut décaler l'axe optique des caméras pour le recentrer sur le photogramme décalé sur la droite (pour réserver cet espace pour le tirage), et le format d'image devient presque carré, ce qui est assez peu esthétique. L'académie américaine du cinéma (Academy of Motion Picture Arts and Sciences) définit en 1929 un nouveau standard : le format 1, 375 :1, nommé format «Academy». Il est toujours en vigueur actuellement.

Ce n'est que énormément plus tard que l'Allemand Oskar Barnack a l'idée d'utiliser ce film cinéma dans un appareil photo, le Leica, mais en défilement horizontal. C'est toujours le film qu'on charge dans nos «24 × 36».

Les formats larges

Dès 1927, Abel Gance avait réalisé un film sur triple écran, son fameux Napoléon, pour dépasser les limites habituelles du cadre.

Dans les années 1950, pour concurrencer l'arrivée de la télévision, on invente les formats larges pour donner un côté spectaculaire. Ils sont principalement de deux types :

  • les formats dit panoramiques : 1, 66 :1 (Europe), 1, 75 :1 (Italie) et 1, 85 :1 (USA) obtenus en rognant sur la hauteur du film, et en agrandissant légèrement l'image à la projection, grâce à un objectif différent sur le projecteur ;
  • les formats particulièrement larges de type CinemaScope (35 mm anamorphosé) ou 70 mm à défilement vertical (ToddAO), pour les plus utilisés.

Actuellement, le 1, 75 :1 n'est plus utilisé au cinéma et le 1, 66 :1 tend à disparaitre, au profit du format de 1, 85 :1.

Les procédés CinemaScope et VistaVision élargissent l'image à partir d'une bobine 35 mm.

Le défaut des formats panoramiques est que pour avoir une image plus large à la projection, il faut l'agrandir plus, elle est par conséquent moins résolue, quoiqu'aujourd'hui le grain est le plus fréquemment imperceptible sauf exception (image à grain important pour des raisons esthétiques ou pour des prises de vue avec peu de lumière), du fait des progrès des pellicules. Le CinemaScope pallie en partie ce défaut : l'image est plus agrandie dans un sens que dans l'autre, il y a par conséquent une perte de résolution moindre en hauteur qu'en largeur ; par contre, on observe une déformation des reflets dans l'objectif.

Le CinemaScope est basé sur l'invention en 1925 l'«Hypergonar» du Français Henri Chrétien. C'est une lentille cylindrique qui anamorphose l'image et la comprime horizontalement (généralement dans un rapport de 2 :1). Le dispositif consiste à filmer à travers cette lentille anamorphique, sur pellicule 35mm. À la projection, l'image est désamorphosée par une lentille semblable pour obtenir une image particulièrement large. Henri Chrétien céda son brevet à la Twentieth Century Fox.

C'est toujours pour des raisons commerciales qu'on utilise aujourd'hui essentiellement des formats larges. Le format large est fréquemment reconnu comme «meilleur» et plus spectaculaire ; on le dit fréquemment plus proche du «champ de vision humain», quoique ce concept soit peu pertinent (voir sur ce point Distance focale > «Grossissement de l'objet»).

Le VistaVision, procédé américain découvert dans les années 1950, nécessite l'utilisation d'une caméra spéciale, puisque la pellicule 35 mm circule dans le sens latéral (horizontal, plutôt que de haut en bas comme c'est le cas normalement). De cette manière, l'image était par conséquent déjà rectangulaire sans autre procédé, plus stable, mais en particulier plus grande et par conséquent de bien meilleure qualité. Le problème c'est que, théoriquement, les projecteurs devaient eux aussi faire défiler la pellicule horizontalement, de gauche à droite, ce qui était économiquement complexe à mettre en place dans la majorité des cinémas. La solution consistait alors à diminuer l'image du négatif sur un positif à défilement vertical au format 1, 85 :1 ou CinemaScope, ou de la gonfler sur un positif 70 mm, comme ce fut le cas pour Sueurs froides (Vertigo) d'Alfred Hitchcock, Les Dix Commandements de Cecil B. De Mille, et bien d'autres toujours. Un des premiers films tournés dans ce procédé était La Cuisine des anges (d'après la pièce de théâtre). Le VistaVision est toujours souvent utilisé aujourd'hui, exclusivement pour la prise de vues de séquences à effets spéciaux.

Il existait aussi des salles équipées particulièrement pour l'exploitation d'un procédé :

  • le Cinérama, technique américaine nécessitant trois projecteurs, exploitée à Paris à partir de 1952 dans la salle du même nom avenue de Wagram (devenue ultérieurement le théâtre de l'Empire). Quoiqu'impressionnant, le Cinérama était complexe à mettre en œuvre et la jonction entre les écrans était trop visible ;
  • le Kinopanorama, russe (presque semblable) exploité à Paris dans la salle du même nom, pendant quelques années à partir de 1959.


Icône de détail Article détaillé : Format large anamorphosé.

Les formats géants (plats ou sphériques)

  • l'IMAX est plutôt un «cinéma attraction» limité aux salles équipées pour ce procédé. Sa particularité est d'avoir une résolution d'image dix fois supérieure au 35 mm. C'est un procédé à défilement horizontal, en 70mm. L'écran peut par conséquent être bien plus grand, ce qui a un effet immersif saisissant. Son format d'image est de 1, 43 :1 en version plane (IMAX).
  • l'Omnimax lui adjoint l'utilisation d'un objectif fisheye et n'a pas de format à proprement parler, puisque l'image sur la pellicule est un disque (un peu tronqué sur le dessus), projeté sur une demi-sphère (vu sous un angle de 180° par le spectateur).

Les projections circulaires (cylindriques)

Le film en relief

Lunettes à deux couleurs (rouge et bleu) pour la vision en relief.

Des procédés de cinéma en relief (dit aussi stéréoscopique, ou abusivement «3D») existent depuis longtemps. Il y eut en premier lieu le relief avec port de lunettes à deux couleurs (anaglyphe), un œil rouge et un œil bleu, un film de Jack Arnold fut tourné pour ce procédé L'Étrange créature du lac noir (Creature from the Black Lagoon, 1954), ce procédé était utilisé pour le noir et blanc.

Plus tardivement, le procédé a été peaufiné en utilisant des lunettes polarisantes donnant la possibilité ainsi la projection de films en couleur. Ce procédé a été exploité, entre autres, par Alfred Hitchcock qui l'utilisa pour son film Le Crime était presque parfait (Dial M for Murder, 1954). Ce procédé est toujours utilisé dans des parcs d'attraction tel que les parcs Disney ou à la Cité des sciences et de l'industrie de Paris, pour leurs attractions de cinéma en relief. À la projection en relief, les parcs ajoutent souvent un plancher flottant dans la salle pour faire «sentir» aux spectateurs les émotions du film, mouvements de caméra, bougé, tremblements, etc.

Le Futuroscope propose du cinéma en relief fonctionnant selon un troisième principe bien plus complexe mais également plus efficace. Deux images différentes correspondant à l'angle de vue de chaque œil sont projetées alternativement sur un écran en forme de dôme, les spectateurs portent des lunettes à cristaux liquides qui, synchronisées avec la projection, opacifient alternativement chaque verre pour que l'œil ne perçoive que l'image qui lui est destinée.

Actuellement les films en relief font un retour dans les salles grâce au développement de la projection numérique. Classiquement, projeter un film en relief, demandait une installation lourde telle que l'utilisation d'un second projecteur et d'un dispositif de synchronisation. En numérique l'installation est bien plus simple dans la mesure où il suffit d'ajouterun équipement spécifique au projecteur existant. Outre cette simplicité d'installation la projection numérique en relief sert à diminuer les effets de scintillement en augmentant la fréquence d'obturation à 144 Hz soit 72 Hz par œil. Ce procédé est particulièrement en vogue à Hollywood car il sert à redonner à la projection en salle un avantage significatif comparé à la télévision ou à la vidéo mais également parce qu'il n'est pas envisageable de pirater un film en relief en le filmant avec un camescope. Trois dispositifs sont en concurrence : Real D utilisant une polarisation circulaire, Xpan D utilisant un dispositif actif et Dolby 3D utilisant un dispositif passif basé sur le filtrage des couleurs.

Les formats dans le cinéma actuel

Le choix du format n'est pas uniquement dicté par la technique. C'est un choix à la fois artistique, financier et commercial. Les formats les plus larges sont fréquemment plus coûteux à produire. D'autre part, la part du marché vidéo et des diffusions à la télévision dans les revenus d'un film est de plus en plus importante et certains formats s'accommodent mal d'un écran 4/3. Cependant, les télévisions françaises émettent de plus en plus au fomat 16/9 en numérique (TNT, Cable, ADSL, Satellite). Les écrans 16/9 font l'immense majorité des ventes, on peut par conséquent prévoir une disparition rapide du format 4/3 : plus aucun écran ne l'exigera.

Format et pellicule

C'est en premier lieu le format de la pellicule qui détermine le format de l'image, et les contraintes techniques : obligation de placer le son, espace interimage suffisant à cause de la légère variation de placement de l'image, disponibilité d'optiques diverses (différentes focales, anamorphoseur…).

Actuellement, la quasi-totalité des films de fiction est tournée sur pellicule 35 millimètres.

On peut distinguer deux manières d'impressionner le film durant la prise de vue :

  • la technique dite hard matte : un cache devant la pellicule forme les interimages noirs dès la prise de vue ;
  • la technique dite soft matte : elle consiste à filmer avec les repères du 1, 85 :1 tout en imprimant la pellicule plein cadre (1, 37 :1), ce qui sert à mettre en vente deux versions du film : une version widescreen (1, 85 :1), et une version fullscreen (1, 37 :1)  ; comme l'image est cadrée pour du 1, 85 :1, la version fullscreen contient quelquefois des éléments parasites comme des perches, câbles électriques…

Le soft matte est principalement utilisée aux États-Unis, elle ne concerne de fait que le format 1, 85 :1 (le format 1, 66 :1 n'étant utilisé qu'en Europe).

Au cinéma, la copie est tirée plein cadre, mais le projectionniste doit veiller à utiliser les caches et objectifs du format 1, 85 :1.

En 1, 85 :1, il arrive qu'on tourne sur des caméras modifiées pour n'avancer que de trois perforations par image au lieu de quatre, ce qui est envisageable à cause de l'interimage particulièrement important. Cela représente une économie de 25 % sur le budget de la pellicule négative. Pour le tirage, les copies sont bien bien entendu tirées sur quatre perforations par image, grâce à une tireuse spéciale.

Choix artistique

Le cadre représente la partie utile de l'image.

Par «partie utile», il faut comprendre ce que le réalisateur décide de montrer au spectateur. C'est un choix artistique de sa part. C'est lui et le producteur qui décident du format du film, selon critères esthétiques et/ou commerciaux.

Ainsi, un format «carré» du type 1, 375 :1 permet des cadrages plus serrés, le spectateur est piégé par le sujet central de l'image et ne peut pas s'échapper (comme par exemple dans Rosetta des frères Dardenne, 1999). Le format 1, 375 :1 permet aussi d'avoir une image plus «verticale» qui peut, par exemple, évoquer l'enrésolument ou l'envol (comme par exemple dans De bruit et de fureur de Jean-Claude Brisseau, 1988).

Un format large sert à représenter de larges paysages (comme par exemple les scènes de désert des westerns), ou de mettre en scène de nombreux personnages (comme par exemple dans Usual Suspects de Bryan Singer, 1995).

Projection

Au moment de la projection, le projectionniste sélectionne un cadre (la partie noire de l'image peut être dégradée, cela évite d'avoir des points blancs parasites hors de l'écran) ainsi qu'un objectif adapté. Ainsi, l'image est plus agrandie en 1, 85 :1 qu'en 1, 375 :1 ; si une image 1, 375 :1 était projetée avec un objectif 1, 66 :1, le haut et le bas dépasseraient de l'écran ; si une image 1, 85 :1 était projetée avec un objectif 1, 66 :1, l'image serait moins haute que l'écran. Pour le format 2, 39 :1, l'image sur la pellicule est déformée, «compressée» dans le sens de la largeur, «anamorphosée», sauf dans le cas d'une pellicule VistaVision (la pellicule étant prise à l'horizontale)  ; elle est rétablie lors de la projection, ce qui explique que les halos de lumière paraissent elliptiques.

Les principaux formats

En gras, les principaux standards toujours projetés en salle :

  • 1, 31 :1 : 9, 5 mm
  • 1, 33 :1 (ou 4/3)  : c'est le format natif du cinéma muet, mais aussi celui du 16 mm et de la télévision standard. Pour le 35 mm, la surface d'émulsion utilisée sur la pellicule était de 24 × 18 mm = 432 mm²
  • 1, 35 :1 : super 8
  • 1, 36 :1 : Pathé Kok (28 mm), 8 mm
  • 1, 375 :1 : C'est le format standard caméra du cinéma parlant. Si peu de films sont désormais tournés dans ce format, énormément de séries le sont toujours actuellement. La surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de 20, 96 × 15, 29 mm = 320, 47 mm²
  • Le 1, 66 :1 est un format panoramique utilisé en Europe, mais aussi celui du super 16. Il correspond au rapport 5/3. La surface d'émulsion utilisée sur la pellicule 35 mm est de 20, 96 × 12, 62 mm = 264, 5 mm² ; Ce format tend à disparaître des salles de projection. Le Super 16 gonflé en 35 mm sphérique est de plus en plus exploité en salle au format 1, 85 seulement et l'utilisation du 1, 66 tend à se limiter à l'exploitation en télévision (téléfilms tournés en Super 16), du fait de sa proximité avec le 16/9 (1, 77 :1).
  • Le 1, 75 :1, Ancien format panoramique utilisé en Italie, qui n'est plus utilisé aujourd'hui.
  • Le 1, 85 :1 est probablement le format panoramique le plus commun, en premier lieu utilisé en particulier en Amérique du Nord et désormais de plus en plus utilisé en Europe. La surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de 20, 96 × 11, 33 mm = 237, 47 mm² qui en fait le format le moins résolu en 35 mm.
  • Le 2, 35 :1 Panavision correspond fréquemment aux films hollywoodiens à grand spectacle. Il tendait à concurrencer le CinemaScope. Depuis les années 1970, cette appellation ne correspond plus à un format mais uniquement au nom de la société qui l'avait développé et continue à fabriquer et louer des caméras.
  • Le 2, 39 :1 CinemaScope optique : c'est aujourd'hui le format 35 mm le plus résolu : la surface d'émulsion utilisée sur la pellicule est de 20, 96 × 17, 53 mm = 367, 43mm²
  • Le 2, 55 :1 CinemaScope magnétique : la surface d'émulsion utilisée sur la pellicule était de 23, 8 × 18, 8 mm = 447, 44 mm².
  • le Todd-Ao, Américain (1955) est un format 70 mm lancé par la Fox.
  • le VistaVision, Américain, découvert dans les années 1950, il est toujours souvent utilisé aujourd'hui, exclusivement pour la prise de vues de séquences à effets spéciaux.

Ces formats sont les plus habituels et les plus connus. Il en a existé ou existe toujours d'autres, reposant tous sur les mêmes techniques et dont voici les appellations :

Le 70 millimètres est un format qui double la taille de pellicule standard. Lors de la prise de vues, la pellicule de 65 mm défile verticalement sur cinq perforations, de façon à obtenir ici encore une image rectangulaire large sans procédé optique comme avec le CinemaScope. Il permet d'obtenir un rapport de 2, 2 :1. L'image est d'une netteté stupéfiante. On ne tourne plus dans ce format que de façon exceptionnelle, pour des raisons de coût.

Les images sur la pellicule de tournage 65 mm et 70 mm d'exploitation sont de même taille et de même format. Au tournage la pellicule 65 mm est moins large car il serait trop dispendieu de réserver l'espace pour les six pistes sonores magnétiques couchées sur la positive. Pour mémoire, l'Imax utilise du film 70 mm, mais à défilement horizontal, sur quinze perforations, ce n'est pas un format large.

  • Il arrive que des films tournés en scope sur pellicule 35 millimètres soient retirés en 70 millimètres par agrandissement (ou gonflage), car il reste des projecteurs 70 mm dans des salles de prestige. Cette pratique était particulièrement répandue avant le son numérique, car le 70 mm offre un très bon son sur six pistes.
  • il arrive aussi que des copies de films tournés en 65 mm soit tirées en 35mm scope, les salles 70 mm étant peu répandues. Ces copies coûtent moins cher que des copies 70 mm.

Vidéo et télévision

Icône de détail Article détaillé : Télécinéma.

La vidéo utilise les formats 4/3 et désormais 16/9.

Le format 1, 375 :1 : aux débuts de la télévision, tout ce qui n'était pas en direct (fictions, réclames, reportages, etc. ) était tourné avec de la pellicule cinématographique, la télévision avait par conséquent logiquement adopté le même format.

Le 16/9 est un compromis entre les formats cinématographiques les plus courants, qui sert à reproduire des formats larges (1, 85 :1 ou 2, 35 :1) tout en limitant les bandes noires en haut et en bas, via le procédé Letterbox. L'argument commercial est qu'on profite d'une plus grande surface d'image.

Affichage sur un écran 16/9
Image:Format Image Television Cinema.jpg

Les films sont quelquefois recadrés selon la technique dite du Pan and scan ; on coupe les deux bords latéraux de l'image pour obtenir une image «plein écran». Comme les bords contiennent quelquefois des éléments importants, on effectue un glissement du cadre (scan), comme un panoramique artificiel, ou bien un redécoupage de la scène : on montre successivement la gauche et la droite de l'image (comme une sorte de champ-contrechamp en plan de coupe).

À l'époque où la pellicule était toujours utilisée pour la diffusion à la télévision, on tirait une copie pan et scannée, qu'on qualifiait de «copie plate» (par opposition à l'original anamorphosé dans le cas d'un original en CinemaScope ou équivalent). Quelques distributeurs peu scrupuleux ont mis en circulation ces copies dans le circuit des salles (cas par exemple du Journal d'Anne Frank de George Stevens, 1959).

Fréquemment utilisé aux États-Unis ce procédé est même totalement assisté par ordinateur et l'œil suit le sujet qui parle ou le sujet le plus volumineux. Cette technique est peu appréciée des cinéphiles car elle détruit le cadrage voulu par le réalisateur.

  • Le format 14/9 est un nouveau format utilisé par les chaînes de télévision lors de la diffusion de programmes en 16/9, pour minimiser la gêne pour les possesseurs de TV (4 :3)  : L'image se retrouve ainsi avec une légère bande noire en haut et bas de l'écran (Letterbox).

Voir aussi

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