Format de pellicule photographique

Le format de pellicule photographique est une taille standardisée qui sert à différencier les types de films photographiques existants.



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  • Un film de haute sensibilité est dit rapide, tandis qu'un film de basse sensibilité est dit lent... Parmi la totalité des courbes caractéristiques de l'émulsion (à chaque révélateur, ... Voir aussi. Format de pellicule photographique... (source : blog.photographies-naturelles)
  • De 1930 à 1950-55, l'ensemble des films seront tournés dans ce format..... utilisait le déroulement horizontal du film 35 mm (comme un apparteil photo) mais... L'écran était courbé. L'effet panoramique était impressionnant mais à quel prix?... gonflage de pellicule 35mm, le 2.35 :1 y est alors recadré au format 2.20 :1.... (source : cineclubdecaen)
  • Une photographie peut être présentée et affichée en format numérique en divisant l'image... La pellicule photographique peut enregistrer des détails spatiaux extrêmement fins... En regardant les courbes de réflectance des deux types d'arbres, ... Donc, un système de télédétection, tel qu'un film noir et blanc... (source : ccrs.nrcan.gc)

Le format de pellicule photographique est une taille standardisée qui sert à différencier les types de films photographiques existants. Il est fixé par le format de l'appareil photo, c'est-à-dire la taille de la chambre noire localisée au dos de l'appareil et qui sert de réceptacle à l'émulsion sensible recevant l'exposition à la lumière. La majorité des appareils fonctionnent avec une seule taille d'émulsion.

Il faut aussi différencier le «format de film» du «format de prise de vue», même si certains formats de film sont standardisés de manière à imposer un format de prise de vue (d'où la confusion fréquente). A titre d'exemple, un film 135 peut servir autant à prendre des images classiques de 24 x 36 mm comme des images panoramiques de 24 x 65 mm.

Vue d'ensemble

Les formats commercialisés vont du petit format 110, au grand format 8 x 10" (20, 32 x 25, 44 cm) et même 16 x 20" (40, 64 x 50, 80 cm). Le format le plus utilisé depuis la seconde moitié du XXe siècle est le format 135 (encore nommé format 35 mm ou 24 x 36 mm). Le format APS de 16, 7 x 30, 2 mm de taille d'image a été conçu pour remplacer le format 135, avec un succès mitigé.

Les émulsions se trouvent soit en bobines de plusieurs vues (le film étant enroulé autour d'un axe à l'intérieur d'une gaine), soit en plan-film qui correspond à un cliché unique. On peut distinguer le plus souvent trois catégories de format : le petit format (110, APS et 135), le moyen format (4, 5 x 6, 6 x 6, 6 x 7, 6 x 9) et le grand format. Les deux premiers viennent le plus souvent en bobines (sauf pour les dos Polaroid), le dernier en plan-film. Ces formats ont été standardisés par la norme ANSI PHI. 51 1983 («Photography Film Micrographic Sheet and Roll Film Dimensions») puis la norme ISO 1012 :1998 («Photographie -- Films en feuilles et pellicules à usage général --Dimensions»).

Formats de films en bande

Le tableau ci-dessous donne un récapitulatif des formats les plus courants des films en bande (c'est-à-dire contenant plusieurs vues) et certaines de leurs caractéristiques associées :

Désignation Type de film Taille d'image Rapport de surface comparé au format 135 Commentaires
Minox bobine 9, 5mm 8 x 11 mm 0, 1 Lancé par Minox en 1938.
16mm bobine 16 mm 10 x 14 mm 0, 16 Deux rangées de perforations dans le film[1]
16mm bobine 16 mm 12 x 17 mm 0, 24 Une seule rangée de perforations dans le film[2]
110 bobine 16 mm 13 x 17 mm 0, 26 Lancé par Kodak en 1972. Obsolète mais toujours produit au compte-goutte.
135 bobine 35 mm 24 x 36 mm
18 x 24 mm [3]
1
118 "" 3 1/4 x 4 1/4 pouces, ou 80 x 105 mm 9, 7 Lancé en 1900. Permettait de prendre six clichés par bobine. Arrêté en 1940. Typiquement utilisé pour les appareils Kodak n° 3
120 "" 645 : 60 x 45 mm
6 x 6 : 60 x 60 mm
6 x 7 : 60 x 70 mm
6 x 9 : 60 x 90 mm
645 : 3, 1
6 x 6 : 4, 2
6 x 7 : 4, 9
6 x 9 : 6, 3
Lancé en 1901. Toujours la star du moyen format. Papier protecteur derrière le film, originalement conçu pour visualiser le numéro de la photo sur d'anciens modèles d'appareils.
126 bobine 35 mm 28 x 28 mm 0, 9 Lancé par Kodak en 1963. Arrêté en 1999.
127 "" 1 5/8 x 2 1/2 pouces, ou 41 x 64 mm 3, 0 Arrêté par Kodak en 1995 mais toujours fabriqué par Efke, uniquemment en iso 100.
128 "" 1 1/2 x 2 1/4 pouces, ou 38 x 57 mm 2, 5 Arrêté en 1941.
129 "" 1 7/8 x 3 pouces, ou 48 x 76 mm 4, 2 Lancé en 1912. Arrêté en 1951.
130 "" 2 7/8 x 4 7/8 pouces, ou 73 x 124 mm 10, 5 1916-1961
220 "" 645 : 60 x 45 mm
6 x 6 : 60 x 60 mm
6 x 7 : 60 x 70 mm
6 x 9 : 60 x 90 mm
645 : 3, 1
6 x 6 : 4, 2
6 x 7 : 4, 9
6 x 9 : 6, 3
Introduit en 1965, il a deux fois la longueur du 120 mais utilise la même bobine. Pas de papier protecteur derrière le film.
616 "" 2 1/2 x 4 1/4 pouces, ou 64 x 108 mm 7, 9 1932-1984
620 "" 2 1/4 x 3 1/4 pouces, ou 57 x 83 mm 5, 5 Lancé par Kodak en 1932, à la place du 120. Arrêté en 1995.
828 "" 28 x 40 mm 1, 3 1935-1985

Formats de plans-films

Un pouce (noté par ") = 25, 4 mm
Désignation Taille d'image Rapport de surface comparé au format 135 Commentaires
3.55 x 4.73" 9 x 12 cm 12, 5 Toujours utilisé
4 x 5" 10 x 12, 5 cm 14, 9 Toujours utilisé
5 x 7" "" 26, 1 Toujours utilisé
8 x 10" (20 x 25) 20, 32 x 25, 44 cm 59, 7 Toujours utilisé
11 x 14" "" 115, 0 Toujours utilisé
16 x 20" "" 238, 9 ""

Influence du format

Comme le plus souvent la totalité des films bénéficient des dernières évolutions sensitométriques (au contraire de ce qu'avaient prétendu les promoteurs du format APS), la définition des images augmente avec le format. En effet, si on reste en dessous de la limite optique, une même image est «décrite» par d'autant plus de grains d'argent que la surface de l'image latente est grande pour une résolution donnée d'émulsion. Il y a par conséquent davantage d'information dans un négatif 6 x 6 que dans un négatif 24 x 36, pour un même sujet et des conditions semblables de prise de vue.

On voit dans le tableau ci-dessus que les bobines 120 et 220 se déclinent en formats 645, 6 x 6 et 6 x 7. Ainsi pour une largeur de bobine donnée, c'est l'appareil photographique qui détermine la longueur de l'image, et dans le cas du moyen format, il existe trois longueurs standard pour une même largeur de bobine. Le même phénomène existe pour le format 135 puisque certains appareils panoramiques doublent la longueur d'image et utilisent le format 24 x 64 mm (c'est néanmoins assez rare, voir en exemple l'Hasselblad XPAN commercialisé en 1998 ou l'Horizon soviétique plus ancien).

Différents formats photographiques pour une même bobine 120 ou 220


Une grande partie des formats ci-dessus existent ou existèrent en : Couleur ou Noir et blanc, Négatif ou Inversible (diapositive), et en diverses sensibilités. Il existe même des inversibles noir et blanc qui permettent d'obtenir des diapositives noir et blanc (la Scala)  ! Mais il faut choisir entre négatif et diapo, et couleur ou N&B. Ce choix est le plus fréquemment d'ordre esthétique (veut-on donner un traitement réaliste du sujet, ou au contraire utiliser le contraste du noir et blanc pour dramatiser le traitement de la scène, etc. Les groupes de discussion et les journaux de photographie amateur regorgent de ce type de débats). Mais il y a des aspects plus pratiques dans ce choix : rapidité de traitement (malheureusement les laboratoires commerciaux ne garantissent des délais rapides que pour le négatif couleur), numérisation des épreuves, possibilité d'effectuer soi-même ses traitements (le noir et blanc présente alors l'avantage de la simplicité et d'une plus grande tolérance aux écarts de température), volonté de projeter ses photographies ou au contraire choix d'une présentation en album (on peut tirer ses diapositives tout comme ses négatifs mais les délais et les prix pratiqués par les laboratoires commerciaux sont plus élevés).

Une fois ce choix effectué, les différences entre les films ne se limitent pas à leur sensibilité nominale (celle marquée sur la boîte du film, le plus souvent de 25 ISO à 3 200 ISO). Celle-ci n'est d'ailleurs pas vraiment une caractéristique réelle du film, mais plutôt le résultat de tests effectués dans des conditions déterminées, qui ne sont pas les tests normalisés pour la détermination de la sensibilité ISO. Pour la plupart de films, les fabricants préfèrent en effet indiquer sur la boîte un index d'exposition (EI ou Exposure Index) plutôt que la valeur ISO, pour les raisons suivantes :

Il est néanmoins important de se référer à la sensibilité ISO pour pouvoir comparer différents films. Voir la détermination de la sensibilité ISO pour plus de détails.

La courbe caractéristique ou courbe sensitométrique normalisée : on soumet les zones successives d'un même film à des expositions croissantes, par exemple chaque vue d'une pellicule de 36 poses avec un quart de diaph supplémentaire pour chaque vue (ou avec un système spécial, le sensitomètre), on développe de manière à obtenir la courbe qui sert à déterminer la sensibilité ISO ci-dessus, puis on mesure la densité de chaque zone avec un densitomètre. La courbe ainsi obtenue est la courbe caractéristique ou courbe sensitométrique du film. Par convention, et pour une meilleure lisibilité, on représente en abscisse non pas l'exposition réelle mais le logarithme décimal de cette exposition (fréquemment de 0 à 4 pour des valeurs qui fluctuent de 0 à 10 000).

En pratique, le photographe ne réalise jamais cette courbe en laboratoire lui-même mais il est particulièrement utile de se référer aux courbes pré-établies par les fabricants et disponibles sur leurs sites internet pour comparer les différents films. Les fabricants établissent généralement non pas la courbe normalisée ci-dessus, mais des courbes caractéristiques réalisées avec les révélateurs qu'ils conseillent ainsi qu'à des températures habituelles, c'est-à-dire le plus fréquemment 20 °C, 24 °C, ou alors 30 °C. Voici comment lire ces courbes :

Image:Courbe sensitométrique.svg

Notes et références

  1. Appareils Minolta16 & autres marques. Livre : L'œil espion, édité chez Cyclope
  2. Appareil Rollei16s S & autres marques. Même référence bibliographique
  3. Cas des appareils demi-format (appelé aussi half-frame) comme le Olympus Pen EE

Voir aussi

Lien externe


Recherche sur Amazone (livres) :




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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 14/04/2009.
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