Format de pellicule cinématographique

Le format de pellicule cinématographique sert à désigner la dimension de la pellicule. Le concept est différent de celui de format de projection.

La pellicule utilisée peut être de largeur de dimensions variables et supporte le plus souvent la bande sonore. Le format est indiqué par la largeur de la pellicule en millimètres :

• 8 mm, super 8
• 9, 5 mm
• 16 mm, super 16
• 35 mm
• 70 mm

Le format 9, 5 mm était un des premiers formats amateur qui est toujours utilisé de façon confidentielle pour sa qualité d'image identique au 16 mm.

• Actuellement, le 8 mm dans sa version super 8 est utilisé :
  • par le cinéma amateur (bien que la vidéo l'ait presque entièrement remplacé),
  • par une société japonaise de télé-surveillance,
  • mais en particulier par le cinéma expérimental (dont certains festivals montrent toujours chaque année de nombreux films dans ce format),
  • et par quelques réalisateurs de courts ou long métrages comme pellicule intermédiaire (tournage en super 8, télécinéma, et kinescopage en 35 mm).

Le super 8 possède des qualités de texture d'image, de maniabilité, et de faible coût, qui le font toujours bien utiliser aujourd'hui.

• Le 16 mm est utilisé pour le cinéma semi-professionnel ou quand il est important d'avoir une infrastructure légère : cinéma documentaire, cinéma expérimental.

• Le 35 mm est le format professionnel le plus courant dans le cinéma de fiction de long métrage respectant les traditions.

• Enfin le 70 mm est utilisé à la place du cinémascope (seules certaines salles sont équipées de projecteurs 70 mm).

• Pour donner un format plus large à certains films, on utilise la technique de l'anamorphose : une lentille cylindrique verticale comprime la vue horizontalement à la prise de vue, et une lentille inverse le rétablit dans ses proportions originales à la projection.

La pellicule est pourvue de perforations qui permettent son entraînement, et en particulier l'immobilisation d'une portion de la pellicule pour la projection de l'image. Les pellicules 8 mm et 16 mm ont leurs perforations sur un seul côté, avec une seule perforation par image. Les pellicules 9, 5 mm avaient leurs perforations au milieu de la pellicule, entre les images. Les pellicules de 35 et 70 mm ont des perforations des deux côtés, et plusieurs perforations par image (4 de chaque côté pour le 35 mm), ce qui permet une meilleur stabilité de l'image ; par contre, si on doit couper une partie du film pour des raisons de détérioration, il faut bien couper une image entière, sous peine d'introduire un décadrage.

On peut distinguer le format de la pellicule du format de projection, c'est-à-dire de la largeur de l'image, qui est elle un choix artistique du réalisateur (bien que cette notion de choix artistique soit assez floue dans les majors, les multinationales de production).

Anecdote : quand un ingénieur des usines Lumière demanda quelle largeur devait avoir la pellicule, un des frères Lumière montra un écartement entre le pouce et l'index en disant «comme ceci» ; cela donna le 35 mm des pellicules photographiques et cinéma…

Dans le cas des formats inférieurs à 35 mm, formats dits «substandards», on n'a des perforation que d'un seul côté, et une seule perforation par image. La stabilité de l'image est par conséquent médiocre, puisque la pellicule est peu tenue.

Voir aussi

• Pellicule photographique

• Fabricants de film Super 8

Liens externes

• Les formats substandards

Standards de films pour le cinéma
Film 8 mm | Super 8 | Film 9, 5 mm | Format 16 mm | Film 17, 5 mm | Film 28 mm | Format 35 mm | Format 70 mm

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