Flash photographique
En photographie, un flash est un système produisant une lumière intense pendant un très court laps de temps.
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- Remarque : Quand un test avec un appareil photographique au flash est réalisé, ... La Photographie avec un détecteur d'éclairs est envisageable car il ne s'agit... (source : users.telenet)
- n. flash ; éclair ; braise, charbon ardent; flash d'information; éclatement, éruption; clin d'œil; flash (photographie) ;ostentation, exhibitionnisme... (source : babylon)
- Fréquemment, l'éclair est légèrement fort, et on voit sur la photo que le flash a été déclenché. Les appareils reflex permettent fréquemment de diminuer la puissance du ... (source : pierphoto)
En photographie, un flash est un système produisant une lumière intense pendant un très court laps de temps (environ 1/1000 de seconde).
Utilisation
Le flash est le plus souvent utilisé pour illuminer une scène trop sombre ou pour fixer des mouvements rapides.
Le flash peut aussi être utilisé en extérieur comme éclairage d'appoint pour atténuer les ombres, par exemple dans le cas d'un sujet en contre-jour. Cette technique est nommée le fill-in.
En photographie professionnelle, le flash est utilisé comme éclairage de studio, autant pour le portrait que pour la photographie d'objets. On utilise alors des appareils particulièrement puissants, indépendants de l'appareil photographique, sur pieds ou suspendus au plafond par un dispositif de rails mobiles et de pantographes.
Ce matériel, bien que lourd et encombrant, est aussi utilisé en déplacement pour des prises de vue sur site nécessitant un éclairage spécifique.
Nombre guide
Le nombre guide (exprimé en mètres et quelquefois en pieds) caractérise la puissance lumineuse d'un flash et autorise l'utilisateur dépourvu de flashmètre de déterminer le diaphragme à appliquer selon la distance flash/sujet et de la sensibilité du film.
Plus ce nombre guide est grand, plus le flash est puissant. Il est le plus souvent donné pour une sensibilité de 100 ISO et pour une focale dite normale (50 mm pour un format 24 × 36 mm) à une ouverture de diaphragme de 1 (f/1).
La formule suivante sert à déterminer l'ouverture de diaphragme à utiliser pour obtenir une exposition correcte de la scène photographiée :
- (ouverture du diaphragme) = (nombre guide) / (distance flash-sujet)
Ce qui donne :
- (f/) = (NG) / (mètre)
A titre d'exemple, avec un objectif dont l'ouverture maximum de diaphragme est f/4 et avec un flash de NG 36, on peut avoir théoriquement une bonne lumière jusqu'à 9 mètres. La formule devient alors 36 / 4 = 9.
La valeur du nombre guide est mesurée dans des conditions d'utilisation familiale et surtout dans une pièce avec des murs qui réfléchissent aussi la lumière. L'utilisation du nombre guide pour calculer le diaphragme devient fausse dans le cas de grands espaces. L'écart peut être de l'ordre de 1 à 2 diaphragmes.
Si deux flashes de même puissance donnent deux fois plus de lumière, le NG, lui n'est pas doublé. Pour deux NG 36 on n'obtiendra pas un NG 72 mais un NG 50.
Calcul du NG total pour deux flashes de NG36 :
(arrondi à 50)
Si le film utilisé est supérieur à 100 ISO, il convient de chercher le nouveau nombre guide à appliquer :
nouveau nombre guide = nombre guide x v(nouvel iso)/(iso100)
A titre d'exemple, si le nombre guide est 36 et qu'on utilise un film à 400 ISO :
Le nombre guide pour 400 ISO vaut 72
Vitesse de synchronisation
Il existe deux sortes d'obturateurs : les obturateurs «à plan focal» (généralement nommés «obturateurs à rideaux») et les «obturateurs centraux». Les obturateurs à rideaux sont positionnés dans la chambre noire, juste devant la surface sensible (film ou capteur), tandis que les obturateurs centraux sont positionnés le plus souvent entre les lentilles de l'objectif, près du diaphragme.
Les obturateurs des appareils à objectif interchangeable (appareils télémétriques ou appareils reflex) sont généralement des obturateurs à rideaux. Lors du déclenchement, le premier rideau s'ouvre, suivi du deuxième dans un intervalle qui dépend de la vitesse d'obturation (temps de pose). Quand cette dernière est assez longue, le premier rideau dévoile complètement la surface sensible avant que le deuxième se ferme. Mais quand la vitesse dépasse un seuil, nommé vitesse de synchro flash, le deuxième rideau commence à se fermer avant que le premier ait complètement découvert la surface sensible. Celle-ci est alors balayée par une fente constituée par les deux rideaux. L'éclair d'un flash électronique étant particulièrement bref, de l'ordre de quelques millièmes de seconde, il doit être déclenché tandis que l'obturateur est complètement ouvert, sous peine de n'éclairer que la fente définie par les deux rideaux.
Le boîtier doit par conséquent être réglé sur un temps de pose (aussi nommé «vitesse d'obturation») suffisamment long pour que l'éclair de flash puisse être synchronisé avec l'obturateur qui s'ouvre pour exposer le film ou le capteur. Cette vitesse synchro maximale est le plus souvent de 1/60 s (défilement horizontal des rideaux ou rideaux en textile), et pour des boîtiers récents peut être de 1/125 s (défilement vertical), 1/250 s ou alors 1/500 s.
Le choix d'un temps de pose plus court que la vitesse synchro maximale permise par votre boîtier entraîne l'obtention d'une image en partie noire (seule la fente définie par les deux rideaux est alors visible).
Les appareils pourvus d'obturateurs centraux (certains moyen format, les chambres et les boîtiers à objectif fixe) sont synchronisés à l'ensemble des vitesses. Le déclenchement du flash a lieu lors de l'ouverture maximum de l'obturateur.
Dans le cas de prise de vue de sujets immobiles, on peut combiner temps de pose long et éclairage au flash. Le sujet principal est alors correctement éclairé par les flashes et néanmoins restitué dans son contexte par l'éclairage d'ambiance, le plus souvent plus faible et nécessitant par conséquent ce temps de pose long. Cela a été le cas lors de la prise de vue à Saint-Omer illustrée plus haut. Les flashes illuminent le monument photographié, et une pose d'une seconde sert à capter la lumière d'ambiance de la cathédrale pour l'arrière-plan, trop vaste pour être éclairé artificiellement.
Synchronisation premier rideau
Par défaut, sur l'ensemble des appareils à rideaux, l'éclair du flash est émis dès que le premier rideau a découvert la surface sensible.
Le délai entre le déclenchement et l'éclair du flash est alors réduit à son minimum. Par contre, en cas de pose longue comportant des éléments lumineux, comme des phares de voiture par exemple, le résultat ne semble pas naturel : les trajectoires des feux semblent précéder la voiture figée par l'éclair du flash et celle-ci donne l'impression de reculer au lieu d'avancer.
Synchronisation deuxième rideau
Pour remédier au problème des traînées lumineuses précédant le sujet dans le cas d'une pose longue, l'éclair du flash peut être émis juste avant que le deuxième rideau commence à recouvrir la surface sensible. Le délai d'émission du flash est alors proportionnel à la vitesse d'obturation, mais le résultat obtenu est fréquemment énormément plus satisfaisant. Les traînées lumineuses se trouvent derrière le sujet, ce dernier donnant ainsi effectivement l'impression d'avancer.
Synchronisation haute vitesse
Certains flashes récents proposent la synchronisation haute vitesse, qui permet l'utilisation du flash au-delà de la vitesse de synchronisation standard. Dans ce cas, le flash émet une série d'éclairs rapprochés qui sert à rallonger le temps d'éclairage pour qu'il corresponde au temps de pose.
Bien bien entendu, cette fonction diminue la portée du flash.
Type de flashes
Les premiers flashes, créés en 1887, utilisaient de la poudre de magnésium qui était brûlée. Ce procédé était particulièrement dangereux car le magnésium est particulièrement inflammable. De plus, comme le déclenchement du flash se faisait manuellement, il arrivait qu'il ne se produise pas au bon moment (trop tôt ou trop tard). Depuis 1930, il existe des flashes fermés.
Ampoule-flash
C'est pour cela que les ampoules-flashes ont été découvertes. Elles contiennent un filament d'aluminium dans une atmosphère d'oxygène. Le métal s'enflamme sous l'action d'un courant électrique qui provoque l'inflammation d'une amorce. Les ampoules-flashes étaient à usage unique.
Une évolution fut le Flashcube qui comportait quatre ampoules de petite taille (chacune équipée de son réflecteur) sur quatre faces d'un cube qui pivotait de 90° à chaque prise de vue. Ce matériel, utilisé principalement à la fin des années 1960, n'était monté que sur les appareils particulièrement bas de gamme, principalement à chargeur 126. La prise porte-flash était d'un modèle spécial. Une fois les 4 éclairs déclenchés, le cube était jeté.
Le Flashcube n'a pas eu une longue carrière, détrôné au début des années 1970 par le flash électronique.
Une autre évolution fut le Magicube, sorte de Flashcube dont l'allumage était piézo-électrique, par conséquent sans pile.
Flash électronique
Vers le milieu des années 1960, le flash électronique a supplanté définitivement les ampoules au magnésium. Il fonctionne sur le principe de la lampe à décharge.
Léger et puissant, le flash électronique est particulièrement fréquemment associé à un boîtier reflex. Il produit une lumière d'une température de couleur de 5 900 à 6 000 K, comparable à la lumière du jour.
Le tube-éclair du flash électronique contient un gaz rare, le xénon. Quand le contact de synchronisation de l'obturateur se ferme, des condensateurs libèrent une grande quantité d'énergie et le xénon devient conducteur par ionisation.
Pour pouvoir être alimenté par des piles basse tension, le flash électronique doit être équipé d'un système éleveur de tension. L'énergie est stockée dans un condensateur qui se décharge lors du déclenchement.
Au fil des années sont arrivées des améliorations qui simplifient l'utilisation du flash :
- flash automatique qui mesure la lumière réfléchie et coupe l'éclair lorsque la quantité de lumière souhaitée est atteinte
- flash TTL qui, utilisé avec un boîtier reflex compatible TTL, sert à doser l'éclair en mesurant l'exposition à travers l'objectif ce qui garantit une bonne exposition quels que soient les montages optiques réalisés (soufflets, retournement d'objectif, filtres, etc. )
- réflecteurs zoom qui adaptent la surface éclairée à la focale de l'objectif utilisé
- synchronisation de plusieurs flashes sans fil
Puissance
Elle s'exprime en joules et peut fluctuer de 10 J pour un flash amateur à 20 000 J pour un flash professionnel.
La puissance dépend :
- de la capacité électrique des condensateurs
- de la nature du tube à éclats
- du cœfficient de transparence du diffuseur (réflectance pour un réflecteur)
- de la durée de l'éclair.
En règle générale, l'éclair est d'autant plus long que la puissance du flash est élevée.
Flash de studio
Les flashes de studio sont des flashes électroniques équipés d'une lampe pilote, le plus souvent une ampoule halogène d'une puissance pouvant aller jusqu'à 650 W, servant à visualiser et régler l'éclairage. Ils disposent en outre de potentiomètres qui permettent d'ajuster la puissance de l'éclair et celle de la lampe pilote, de manière à moduler l'éclairage de façon optimale.
La synchronisation est obtenue au moyen d'un câble relié à l'appareil de prise de vue ou par un signal infrarouge. Un seul flash est relié à l'appareil, son éclair entraînant le déclenchement des autres flashes par l'intermédiaire de cellules photoélectriques. Les têtes de ces flashes sont refroidies par un ventilateur interne, car la lampe pilote et la succession d'éclairs sont la source d'une température élevée. Ils disposent d'une grande variété d'accessoires servant à moduler la lumière : différents types de réflecteurs, parapluies (blancs, argents, translucides, etc. ), des cônes pour obtenir un faisceau étroit, des grilles ou des écrans diffusants, etc.
Pour effectuer les mesures de lumière préalables à la prise de vue, on connecte le câble de synchronisation sur un flashmètre (ou un thermocolorimètre). Les flashes de studio peuvent aussi être déclenchés manuellement.
Microflash
Le microflash est un flash spécial conçu pour éclairer les photos prises avec un microscope. La lumière du microflash peut être émise par un laser.
Flash annulaire
Le flash annulaire est particulièrement utilisé dans la macrophotographie et en photographie de mode pour obtenir un éclairage uniforme du sujet photographié. En macrophotographie, un flash «classique» monté sur l'appareil peut faire apparaître l'ombre de l'objectif sur l'image, avec un flash annulaire ce problème est résolu puisque le flash est disposé en anneau autour de l'objectif.
En mode ou en beauté, on obtient un effet sans ombre ou avec une légère ombre portée diffuse marquant les contours du sujet. Le reflet du flash annulaire dans les yeux du modèle et aussi du plus bel effet lors des portrait.
Pour la macro l'utilisation des flashes annulaires est en perte de vitesse car ils produisent une lumière plate et uniforme. Pour remédier à ce problème, les constructeurs proposent différentes solutions :
- L'utilisation d'un ou plusieurs flashes sans fil.
- Création de petits flashes pouvant se monter sur l'objectif, certaines marques proposent de monter jusqu'à huit flashes sur l'objectif. Ces flashes étant réglables scindément, ils permettent de modeler la lumière.
- Certains fabricants proposent des réflecteurs qui permettent de conduire la lumière d'un flash cobra vers un réflecteur annulaire. Le résultat de cette solution est proche du rendu d'un flash annulaire standard mais à moindre coût (certains sites proposent même les plans pour fabriquer ce type de réflecteur en recyclant des boîtes de CD).
Voir aussi
Lien externe
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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 14/04/2009.
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