Collodion humide
Le Collodion humide est un procédé photographique découvert par l'anglais Frederick Scott Archer en 1851..
Catégories :
Procédé photographique - Photographie argentique - Technique photographique - Technique cinématographique
Recherche sur Google Images :
Source image : www.galerie-photo.com Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur. |
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- Le Collodion humide est un procédé photographique découvert au début des années 1850.... puis fixée par l'hyposulfite de soude avant d'être lavée à l'eau.... (source : 100ansistom.ugocom)
- Ainsi, les surfaces de la plaque d'étain dénudées puis plongées dans un bain.... d'un daguerréotype ou d'une épreuve au collodion humide est longue sans... (source : pagesperso-orange)
Le Collodion humide est un procédé photographique découvert par l'anglais Frederick Scott Archer[1] en 1851..
Historique
Ce procédé a connu une grande popularité jusqu'aux années 1870 - 1880 à peu près car il permettait d'obtenir des clichés d'une grande finesse et de rendre une gamme de gris spécifiquement étendue.
Il présentait cependant un inconvénient majeur : le négatif devait être préparé, exposé, puis développé en un temps particulièrement court, car une fois sec il devenait insensible et , si la prise de vue avait déjà été faite, impossible à développer. Selon les conditions de température et d'humidité ambiantes, l'opération ne devait pas dépasser de 15 à 30 minutes au total.
C'est ce procédé qu'a utilisé le photographe Eadweard Muybridge pour produire des instantanés du galop des chevaux.
Composition - Développement
Le collodion est un nitrate de cellulose dissous dans un mélange d'alcool et d'éther qu'on étend sur une plaque de verre. Lorsque ce mélange sirupeux commence à se figer sur le verre, on plonge la plaque dans un bain de nitrate d'argent pour la sensibiliser, les sels contenus dans la pellicule sont ainsi transformés en halogénure d'argent sensible à la lumière. On égoutte alors la plaque, la transfère dans un châssis étanche à la lumière. Ces opérations se font bien entendu en chambre noire. On peut alors faire une prise de vue avec la chambre photographique. La plaque doit ensuite être immédiatement développée en chambre noire avec de l'acide gallique ou du sulfate de fer II puis fixée au thiosulfate de sodium ou au cyanure de potassium.
Cette opération se faisait dans une pièce éclairée en lumière rouge clair, le collodion étant achromatique.
Ce procédé a été utilisé en photogravure jusqu'aux années 1950 et plus.
Notes
- «La photographie façon XIXe siècle» - voir la rubrique Produits, qui donne des informations sur l'utilisation du procédé au collodion humide.
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 14/04/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.