Sous-titrage pour sourds et malentendants
Le sous-titrage pour sourds et malentendants est une technique d'affichage d'un texte au bas de l'écran, rendant les productions audiovisuelles accessibles aux personnes souffrant d'une déficience auditive.
Recherche sur Google Images :
Source image : www.infovisual.info Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur. |
Page(s) en rapport avec ce sujet :
- Les distributeurs, producteurs et chaînes peuvent aisément intégrer ce groupe- cible... TITELBILD s'est spécialisé dans le sous - titrage pour malentendants au cinéma, ... nous avons réalisé des sous - titres pour sourds et malentendants.... (source : titelbild)
- Enquête sur les sous - titrages pour sourds et malentendants. Ce questionnaire a pour but de faire le point sur le sous - titrage, son état actuel et ce qu'il... (source : usm67)
- , ou alors 30 ans, on a pris du retard, les chaînes étaient réticentes... Actuellement, une minute de programme sous - titré coûte en moyenne 10 euros et ... Les associations de sourds et malentendants militent aussi pour une... (source : telesatellite)
Le sous-titrage pour sourds et malentendants est une technique d'affichage d'un texte au bas de l'écran, rendant les productions audiovisuelles accessibles aux personnes souffrant d'une déficience auditive (en France, leur nombre est estimé à à peu près 6 millions en 2006).
Situation du sous-titrage pour sourds et malentendants en France
Le sous-titrage pour les sourds et les malentendants est une obligation inscrite aux cahiers des charges des chaînes publiques depuis 1984. Il était réalisé avec le dispositif Antiope.
Mais c'est uniquement avec la loi du 1er août 2000 que le sous-titrage pour sourds et malentendants («SM») est devenu une obligation pour les chaînes hertziennes. La loi du 11 février 2005, quant à elle , prévoit que «dans un délai maximum de cinq ans, les chaînes dont l'audience moyenne annuelle dépasse 2, 5% de l'audience totale des services de télévision devront rendre la totalité de leurs programmes accessibles aux personnes sourdes et malentendantes à l'exception des messages publicitaires». Actuellement, la proportion de programmes sous-titrés est particulièrement variable d'une chaîne à l'autre, mais reste globalement particulièrement loin du but à atteindre pour 2010. TF1 sous-titre 23, 4% de ses programmes, France 2, 31, 3%, France 3, 25, 1%, France 5, 21, 9% et M6, 8, 8%[1].
Réalisation du sous-titrage
Le sous-titrage SM est toujours fait dans la langue d'origine du programme audiovisuel. Il exige une lisibilité plus grande que le sous-titrage d'une langue étrangère, car les sourds et malentendants ne bénéficient pas, ou peu, du support de la voix et du son du programme regardé. Le sous-titrage SM est la majorité du temps une synthèse de ce qu'on entend (comme le sous-titrage d'une langue étrangère), les paroles pouvant rarement être retranscrites telles quelles, par souci du respect de la vitesse de lecture des téléspectateurs.
Normes
Les normes du sous-titrage SM fluctuent malheureusement selon les souhaits des clients et chaînes de télévision. Les couleurs des sous-titres, leur placement et leur ponctuation changent plus ou moins d'une chaîne à l'autre, et même quelquefois selon les laboratoires effectuant le sous-titrage pour les chaînes.
Cependant, certaines normes restent environ stables : on aura toujours tendance à utiliser le blanc quand un personnage parle à l'écran, le jaune quand un personnage parle hors champ, le rouge pour les indications de bruit, le magenta pour les indications musicales, le cyan pour les réflexions intérieures ou commentaires en voix off, et le vert pour les indications ou retranscriptions de langues étrangères.
Les sous-titres sont positionnés sous le personnage qui parle. Mais ici encore, pour un personnage seul à l'écran, certaines chaînes préféreront un placement du sous-titre au centre, d'autres sous la bouche du personnage. De même quand le personnage est hors champ, le sous-titre en jaune, ou l'indication d'un bruit en rouge, sera tantôt positionné selon la direction du son, ou centré.
Au niveau de la ponctuation, on aura tantôt des tirets devant les sous-titres à chaque changement de personnage, tantôt des tirets seulement s'il y a ambiguïté sur plusieurs personnages hors champ susceptibles de parler. Les indications de bruits seront, selon les clients, ponctuées ou non.
Au niveau des indications sonores, certaines chaînes exigent un sous-titrage particulièrement complet et détaillé, même si elles ne sont pas nécessaires pour bien suivre le programme, alors que d'autres ne veulent que soient indiqués que les bruits indispensables à la compréhension, pour ne pas alourdir le sous-titrage.
Enfin, le repérage se fait, selon les chaînes et clients, à la voix ou en anticipation d'une seconde maximum pour gagner en lisibilité. Par contre, un sous-titre SM n'est jamais censé commencer en retard comparé à la voix. Certaines chaînes acceptent que les plans «vides» (sans son spécifique) qui suivent l'intervention d'un personnage soient utilisés pour sous-titrer une partie de phrase pour donner plus d'informations aux spectateurs.
Il ne faut pas confondre le sous-titrage pour sourds et malentendants avec le sous-titrage français-français pour TV5. Le sous-titrage pour TV5 n'est pas destiné aux sourds et malentendants, mais aux apprenants de français. Il forme un support rédigé aux dialogues. Le public de TV5 est un public francophone ou non francophone, vivant principalement à l'étranger. Les normes du sous-titrage pour TV5 ressemblent énormément à celle du sous-titrage d'un programme étranger, au niveau du repérage, de la lisibilité, et de la ponctuation.
Notes
- ↑ La télé n'est pas faite pour les sourds, selon TV Hebdo du 24-30 septembre 2006, en attendant la publication des chiffres par le CSA.
* Historique du sous-titrage en France, France 2 : article du 12 septembre 2006 retraçant l'histoire du télétexte en France, en forte collération avec le sous-titrage pour les SM.
- L'accessibilité des sites Web pour les publics sourds : L'accessibilité des sites Web pour les publics sourds un article de Nicolas Anquetil, professeur spécialisé en surdité.
Recherche sur Amazone (livres) : |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 15/04/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.