Techniques de laboratoire cinématographique

Les techniques de laboratoire cinématographique sont les nombreuses étapes nécessitant un savoir-faire artisanal et permettant d'aboutir à l'élaboration d'un film.



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Les techniques de laboratoire cinématographique sont les nombreuses étapes nécessitant un savoir-faire artisanal et permettant d'aboutir à l'élaboration d'un film.

Développement

Le film tourné sur support argentique est confié quotidiennement à un laboratoire qui se charge de le développer (opération chimique en plusieurs étapes qui consiste à stopper, révéler, blanchir, fixer, nettoyer et sécher le négatif). Le négatif développé n'est plus photo-sensible, il est rendu stable et peut être exposé à la lumière.

Premier positif

On peut alors tirer de ce négatif un premier positif de la totalité des «rushes». Ce tirage donne le plus souvent lieu à un préétalonnage. Il devient alors, au montage, la copie de travail.

Télécinéma

Dans le cas d'un montage virtuel on peut se passer de cette étape et le négatif (ou une sélection uniquement, nommée "dérushage", effectuée par les techniciens du laboratoire sur la base des rapports image) est transféré sur bande vidéo au «télécinéma». Sur l'image vidéo ainsi obtenue, on incruste peut-être un Keykode couché à l'origine sur la pellicule. Grâce à ce code, positionné exactement sous une image, on peut donner l'adresse de toute image des rushes. Ces adresses serviront à conformer le négatif lors de son montage au laboratoire. Au moment du télécinéma, en plus de la cassette vidéo livrée à l'équipe du montage image, on sort une disquette, qu'on nomme disquette FLEX, et qui comporte un tableau d'équivalence des Keykode (discontinus puisque dépendants des pellicules d'origine) en Time-Code (continus sur chaque cassette de rush).

Montage négatif, conformation

Le montage terminé, Le laboratoire va monter le négatif conformément à la copie de travail, à l'image près, en incluant les éventuels trucages et effets (fondus et . ).

Dans le cas du montage virtuel est éditée une «Cut-List» ou "Edit List" ou "EDL", c'est-à-dire la liste des plans montés, avec leur Time-Code de début et de fin, et l'adresse en Keykode équivalent. Grâce à cette liste précise, l'équipe du montage négatif, en laboratoire, va conformer, manuellement, à l'image près, le montage.

Copié zéro

On se retrouve par conséquent avec un négatif monté, qui va servir de base pour le tirage sur copie positive du film. A partir du préétalonnage des rushes, l'étalonneur, en collaboration avec le Directeur de la Photographie et le réalisateur du film, va affiner l'étalonnage de la copie jusqu'à ce que, cet étalonnage validé, on obtienne le tirage de référence, ou "copie zéro".

Cette technique peut être remplacée par ce qu'on nomme un «shoot», c'est-à-dire une sortie étalonnée du montage virtuel directement sur film négatif par rayons laser, ce qui suppose en amont un télécinéma en haute-définition qui aura conservé l'ensemble des qualités originelles du négatif de tournage), soit on réalise au laboratoire, un simple "scan and shoot" à partir de l'Edit List des seuls plans à monter avec préétalonnage au scan et étalonnage pour le shoot.

Tirage des copies d'exploitation

Deux solutions sont envisageables à partir du négatif monté : soit les copies sont tirées directement, mais cela suppose de faire tourner sur des machines particulièrement rapides ce négatif qui comporte des collures et est par conséquent fragile. Cela ne se fait que pour les films tirés à peu d'exemplaires. Dès qu'un film est tiré à plusieurs dizaines de copies, on procède en premier lieu à deux étapes supplémentaires : le tirage d'un interpositif, à partir du négatif monté, qui donnera lui-même un internégatif, sorte de copie carbone sans collure du négatif monté, à partir duquel on tirera les copies positives d'exploitation de série.

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