Iris et diaphragme
Les différences principales entre l'œil et l'appareil photographique sont suffisamment nombreuses pour inciter à la prudence quand on compare leurs organes respectifs.
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- ... Le diaphragme est un dispositif à iris, comme l'œil, qui régule l'entrée de ... 1- l'ouverture du diaphragme joue sur la profondeur de champ.... (source : repaire)
- Le diaphragme est à l'objectif ce que l'iris est à l'œil : il s'ouvre ou... Plus le diaphragme est ouvert (2.8, 4), plus la profondeur de champ est faible... (source : agora-photo)
- ... Le diaphragme à iris est constitué de fines lamelles métalliques... Il faut savoir que le diaphragme fonctionne comme l'iris de l'œil humain, ... Ouverture, vitesse et profondeur de champ (j'aborde la question du choix... (source : aubade-photos)
Note :
Il est vivement conseillé de consulter aussi les articles suivants :
-
- Diaphragme
- Performances de l'œil
- Iris et diaphragme
qui forment un ensemble cohérent et sont nécessaires à la compréhension de ce dernier article.
Note : Cet article est originellement issu de celui intitulé profondeur de champ qui a fait l'objet d'un découpage pour former ou compléter les articles mentionnés ci-dessus.
Les différences principales entre l'œil et l'appareil photographique sont suffisamment nombreuses pour inciter à la prudence quand on compare leurs organes respectifs.
- Au contraire de l'appareil qui possède un obturateur servant à régler les temps de pose,
l'œil reste ouvert en permanence ;
- L'appareil enregistre une scène d'un seul coup, alors que l'œil, qui ne peut voir net que dans un tout petit angle, en explore successivement les divers éléments ; ainsi, la notion de profondeur de champ ne s'applique pas vraiment à la vision humaine.
- L'œil dispose de deux dispositifs photosensibles qui se substituent l'un à l'autre pour lui
permettre de passer en douceur de la vision photopique à la vision scotopique.
L'iris est un «diaphragme automatique» qui protège la rétine de l'éblouissement et ajuste, à un moment donné, la luminosité des images constituées par le cristallin avec la sensibilité variable des cellules visuelles. Lorsque la luminosité baisse mais reste suffisante pour permettre la vision des couleurs, il s'ouvre de plus en plus jusqu'à son diamètre maximum. Si la lumière continue de baisser, il reste grand ouvert et n'intervient plus ; la production de rhodopsine débute, la sensibilité des bâtonnets augmente alors que la vision des couleurs par les cônes diminue et finit par disparaître.
Accessoirement, lorsque l'iris se ferme, la profondeur de foyer augmente (nous verrons ce dont il s'agit plus loin) ; pour un œil normal, rien ne change mais l'image perçue par les personnes souffrant d'un trouble non corrigé de la réfraction ou de l'accommodation (myopie, hypermétropie, presbytie, etc. ) devient alors moins floue, ces personnes voient par conséquent mieux en pleine lumière.
Il en va tout autrement pour l'appareil photo : pour une prise de vue donnée, avec un équipement approprié, la meilleure répartition de la netteté est obtenue pour une «ouverture de diaphragme parfaite» dont nous donnerons plus loin la détermination. Si un équipement mal choisi ou des circonstances inattendues amènent à s'écarter de cette ouverture en raison d'un risque de bougé ou pour des raisons photométriques (elle conduirait à une sur-exposition ou à une sous-exposition), cela se fait toujours au détriment de la qualité de l'image. Après qu'il a choisi le point de vue et la focale de son objectif, le photographe peut et doit toujours jouer sur la sensibilité de sa pellicule ou sur la sensibilité apparente de son capteur et aussi, évidemment, déterminer le temps de pose en tenant compte des luminances du sujet.
En réalité, si l'iris de l'œil et le diaphragme de l'appareil présentent des similitudes «mécaniques», l'ressemblance s'arrête là car leurs fonctions sont particulièrement différentes. L'iris règle la lumière lors de l'unique vision diurne et n'a normalement aucun effet notable sur la netteté. Le diaphragme règle la profondeur de champ et , sauf obligation absolue, ne devrait jamais être utilisé pour régler la lumière.
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